Il est 4 heures et le sommeil m'a quitté... Il fait encore 28° dans la maison et je regrette d'avoir mangé ce gros eskimo à la fin du dîner.
Et puis, le petit vélo dans la tête s'est mis en route. Autant me lever et en profiter pour expliquer pourquoi je n'ai rien écrit sur ce blog depuis trop longtemps. C'est le grand classique des travaux ; on sait quand ils commencent...
Je ne peux pas dire que le chantier est au point mort mais les progrès quotidiens sont désespérants. À qui la faute ?
Au carreleur qui etait sensé avoir pour deux semaines de travail et qui traîne depuis cinq. Un de ses gars l'a lâché du jour au lendemain et comme on ne gueule pas assez, il privilégie un autre chantier.
Au fournisseur de pierres qui a livré sa marchandises en retard à un moment où le carreleur avait encore tout son personnel à peu prêt dispo.
Au maçon qui a quitté le chantier sans faire les finitions.
A l'architecte qui ne s'entend pas avec le maçon, qui ne s'entend pas avec l'architecte, qui fait appel à un autre maçon qui vient d'être papa et qui ne peut nous fournir que quelques heures par semaines...
A l'entreprise de plomberie dont le patron pense qu'il est correct de gérer un chantier à 800 km de distance en ne se déplaçant pas pour les réunions de chantier mais passe son temps à écrire des mails au kilomètre pour enc... les mouches.
Promis, il faut que je parle de la toiture terrasse qui a reçu son habillage définitif et de l'escalier dont le dallage en pierre me laisse dubitatif.
Je commence à digérer l'eskimo... Je vais pouvoir aller me recoucher. Ça m'a fait du bien de vous parler un peu. Merci.