samedi 22 décembre 2012

Lever du soleil sur le piémont cévenol...

On a tout dit sur le 21 décembre et la fin du monde. Cela ne méritait il pas de se lever plus tôt que d'habitude et profiter une dernière fois des premiers rayons de soleil? Nous avons été particulièrement récompensés par l'embrasement des collines qui font face à notre village.
Que chaque jour commence par une nouvelle fin du monde...


dimanche 16 décembre 2012

Le nouvel escalier...

Tout d'abord, nos maçons ont percé la voûte en pierre puis le plancher du deuxième étage. Il a fallu étayer et monter la cage comprenant 2 piliers en parpaings, puis, la manière dont ont été construites les marches m'a estomaquée.
À l'aide de bouts de planches, M. BOULENC notre Maître es-escalier, a confectionné un gabarit sur lequel il a coulé un plâtre, fixé des fers à béton, formé les marches avec d'autres planches et coulé du ciment. Et ça fait un résultat léger. Le tout sera recouvert de pierre de Dordogne.






samedi 15 décembre 2012

Travaux... suite

Comment aborder le chantier intérieur de la maison, sachant qu'on casse tout et on remanie de fond en comble ? Il faut bien que je me lance.
L'existant : au rez-de-chaussée, un ancien garage, une entrée qui contenait une fosse septique, une chaudière à fuel.
Un escalier mène au 1er étage dans le séjour, une cuisine, une chambre et salle d'eau - un deuxième et très ancien escalier en pierre mène à deux chambres et une pièce indéfinissable - un troisième et dernier colimaçon en fer nous rapproche du ciel par un sky-dôme ouvrant sur une toiture terrasse. 

L'idée force de notre architecte, J-Louis ROUX, c'est de supprimer ces trois volées d'escaliers disséminés partout dans la maison et n'en rebâtir qu'un seul, central, creusé dans les voûtes et qui fera pénétrer la lumière au cœur du bâtiment. Ca vous parle ?


du RDC au 1er - escalier va disparaitre
Fosse et fuel, remplacée par l'escalier creusé dans la voûte


1er étage, escalier moyenâgeux - dommage mais il faut faire des choix
Vers le ciel, moche et très moche... à dégager


vendredi 14 décembre 2012

Le Moulin Paradis, notre moulin à huile


La rivière qui traverse la commune s'appelle la Droude. Elle alimente un moulin à huile qui date du 16e siècle : Le Moulin de Portal, mieux connu sous le nom de Moulin Paradis, du nom des exploitants depuis 4 générations. C'est peut être paumé mais la réputation de leur huile fait déplacer bon nombre d'amateurs éclairés et fins palais.
C'est vrai, ce n'est plus l'eau du barrage qui fait tourner la roue en pierre. Ils ont du remonter les ateliers qui ont été submergés par des crues mémorables et remplacer les techniques ancestrales des pressoirs à vis par des mécaniques modernes et moins poétiques. Les tapis, bains, tambours, filtres, broyeurs cuves et autres réservoirs aluminium, imposés par des normes européennes d’hygiène, de salubrité et de conservation font néanmoins une huile exceptionnelle.
Ce sont tous les producteurs professionnels ou particuliers du terroir qui fournissent les olives au moulin. Triés selon les variétés, les olives donneront des huiles différentes qui gagnent chaque année des médailles d'or à la Foire de Paris :
  • Picholine
  • Négrette
  • Fruitée à l'ancienne
  • Bouteillan
  • A.O.C / A.O.P de Nîmes
C'est évidemment bien plus cher que Lesieur ou Puget mais ce n'est pas comparable.
Quelques gouttes sur des tranches de tomates cœur de bœuf et une pincée de fleur de sel (et rien d'autre!) c'est un pur délice.












jeudi 13 décembre 2012

La récolte des olives du Gard

L'olive emblématique du Gard est la Picholine...C'est une petite olive qui a un bon goût vert fruité.
Comme elle est petite et bien accrochée, elle résiste au vent. La contrepartie, c'est qu'elle ne se décroche que difficilement quand on utilise un appareil qui secoue ou fait vibrer l'arbre. Donc la récolte est manuelle sur les arbres dont le tronc est bas. L'autre manière est d'utiliser un peigne, mécanisé ou non, pour faire tomber les fruits sur un filet déposé à terre.

Ma récolte a été de 7 kilos cette année, de quoi faire 1 litre d'huile...mais très prochainement je vais planter d'autres oliviers anciens qui vont produire de quoi subvenir à notre consommation personnelle. Vouiii Mossieur !
Prochaine étape... y a plus qu'à porter les olives au moulin. Ca tombe bien, sur Martignargues, nous en avons un extrêmement réputé.

mercredi 12 décembre 2012

Oliviers, l'hécatombe de 1956...

Les températures des mois de décembre 1955 et janvier 56 étaient anormalement clémentes... la végétation gardoise semblait vouloir résister au repos hivernal.
Le matin du 2 février, entre Vézénobres et Martignargues, des paysans s'affairaient dans les champs en chemise quand un vent froid les incita à rentrer précipitamment chez eux... comme presque partout en France, la nuit suivante, la température chuta entre -15° à Nîmes et -25 dans les Cévennes.
Les oliviers toujours gorgés de sève craquaient sous les assauts du froid... les troncs et écorces explosaient dans un bruit sourd que les villageois terrés chez eux, transis, entendaient impuissants. A la soudaineté de cette froidure s'ajoutait sa durée exceptionnelle; un mois durant lequel le thermomètre ne dépassa que rarement le zéro.
Le Gard qui était le premier département producteur d'olive venait de perdre 85% de ses deux millions d'oliviers.
Il fallait abattre les arbres pour qu'ils recèpent, c'est à dire que des pousses repartent du pied. Il faut presque dix ans pour retrouver une production normale, ce que le gel de 1963 n'a pas permis...
Ces deux épisodes ont contribué à remodeler fortement le paysage de toute la région. Aux oliviers, les vignes ont été préférées par les agriculteurs.
Délaissée, la production d'huile d'olive ne redémarrera que dans les années 80 quand elle se verra parée de toutes les vertus diététiques et gustatives.
Maintenant, quand vous longerez nos chemins, vous pouvez jouer les connaisseurs et dire "tu vois ce vieil olivier, c'est un picholine de 1956..." vous aurez surement tout bon  ;-))
  
Paysans contemplant le désastre
 
 
 
 

mardi 11 décembre 2012

Les oliviers, les oliveraies, les olivettes...


Nous avons de très belles oliveraies (ou olivettes) tout autour de Martignargues et Vézénobres. Les photos ci-dessous proviennent d'une plantation de 1958, juste après la grande froidure de 56 qui a "gelé" tous les oliviers. Qu'on la surplombe depuis le chemin de la Muraille ou qu'on la traverse, c'est un plaisir pour les sens. Picholine ou négrette se côtoient ; ce sont les variétés bien de chez nous dans le Gard et qui bénéficient d'une AOC.

L'oliveraie de M. SEGURA








mercredi 5 décembre 2012

Passion cuisine

Vous ai-je dit que j'adore cuisiner ? En fait, j'aime être aux fourneaux, tous les jours, ça me détend. Le pendant c'est de le faire pour des personnes qui apprécient ce qu'ils vont trouver dans leur assiette. En général, c'est Hervé qui est mon cobail et ne s'en plaint pas.
Le frigo est souvent bien rempli... mais je prends aussi plaisir à trouver un frigo peu garni et devoir faire un repas convenable. C'est un défi, ma part de créativité. Je n'achète jamais de plat préparé en boîte, surgelé ou traiteur. Une soupe n'est pas concevable en brique... Des restes servent pour préparer un autre repas.
Mais le pied, c'est d'avoir des invités. Ça prend du temps, c'est fatigant, j'utilise une montagne de vaisselle... je peux essayer de nouvelles recettes ou surtout partir d'une recette, d'une photo d'un plat trouvée sur Internet pour arriver à une création originale. Et comme je ne prends pas de notes, je serai incapable de la refaire...
Ce soir, nous recevions nos voisins Josette, Jacques et Jean-Pierre. Bœuf bourguignon et pour dessert : mille-feuilles aux pommes caramélisées et crème diplomate. C'était bon (même un peu plus que ça).



lundi 26 novembre 2012

Les olives du Gard pour l'apéro...

Non, je ne vais pas vous faire un cour magistral sur les olives.
En fait, quand j'ai cueilli pour la première fois une olive, récemment, je l'ai joyeusement croquée, à mon grand désespoir. Vous, vous le savez bien sûr, même mûre, l'olive est terriblement amère, immangeable.
Depuis j'ai appris à les préparer, à l'eau, à la soude ou à la cendre. Attention, ça c'est le moyen de faire perdre l'amertume. Après, il y a des recettes pour les aromatiser ; ail, fenouil, piment... Etc.
Vous connaissez les arbres à olives vertes et ceux à olives noires ? Bandes de parisiens ! Ce sont les mêmes fruits qui poussent sur les mêmes arbres. Pour schématiser, si vous les ramassez de septembre à novembre les olives seront vertes, ensuite elles virent au noir. Les olives de Martignargues sont excellentes pour cela.  

Ce que je préfère préparer, c'est la tapenade. Olives noires ou vertes, anchois, câpres, et selon l'humeur de l'ail, des herbes de Provence, une goutte de pastis... un petit coup de mixeur et on recouvre d'un peu d'huile d'olive.
    

samedi 24 novembre 2012

On n'est pas à Bugarach...

La fin du monde est prévue dans moins de 4 semaines et Martignargues ne fait pas partie des villages qui seront sauvés. C'est bien dommage car ici il fait bon vivre. Il y a de belles balades à faire, un temps plutôt agréable et il y a de la vie, des agriculteurs, viticulteurs, oléiculteurs qui s'activent et façonnent les paysages.
À quoi bon continuer les travaux qui ne seront même pas achevés pour fêter le grand cataclysme?  Eh bien, ça aura le mérite d'occuper les artisans, macons, architectes qui travaillent et ne déprimeront pas à penser que le chantier n'ira pas à son terme. Et puis, je pense aux chats qui adorent inspecter  chaque soir pour voir ce qui a changé, ils adorent ça! (Ils peuvent laisser leurs empreintes sur les chapes de béton qui viennent d'être coulées...)
J'espère qu'à défaut de survivre nous même, la demeure restera debout et fera une formidable maison d'hôtes pour les hirondelles qui continueront à estiver chez nous...
Avec un peu de chance, les Mayas se seront trompės de 6 mois. On n'aura pas reçus nos premiers clients, mais nous aurons fini l'aménagement...et un peu profité du spa qu'on va installer sur la toiture terrasse.

mercredi 21 novembre 2012

Chats alors...

Les habitants de Martignargues sont les Martignargois mais en fait les vrais maîtres des lieux sont les chats. Oh! non, il n'y en a pas plus qu'ailleurs ; les chats d'ici connaissent tous les recoins, ils ne sont pas stars, sans pedigree mais racés, ils ont du chien et ne font pas de chichis... J'aime tous les chats, d'ailleurs et d'ici. Il y a bien des chiens qui jouent les cadors mais leurs woufwouf ne fait plus courir nos félins, tout au plus quelques poils dressés et beaucoup de dédain...

Moi, peur des chiens? Je me gausse!

Chats siamois

Je dors et je dore


mardi 20 novembre 2012

Chaud et froid en développement durable

Nous avons choisi de respecter le village en utilisant des matériaux nobles. Du bois et de l'aluminium pour les menuiseries, du fer forgé et beaucoup de pierre. Par souci esthétique et écologique nous tournons le dos au PVC. (Il commence à être interdit en Allemagne et en Autriche, vivement que la France suive ce chemin ! )
Pour notre chauffage, nous cherchions à exploiter la richesse de notre région : le soleil. Peine perdue, trop aléatoire et pas terrible pour rafraîchir...
Et on nous a proposé la géothermie. Il s'agit de forer à 90 mètres de profondeur, créer un circuit fermé dans lequel circule un liquide caloporteur qui récupère des calories au fond pour les restituer à un échangeur couplé à une pompe à chaleur. Ensuite, un serpentin est coulé dans le sol de toutes les pièces de la maison ; il distribue du froid ou du chaud selon la saison. C'est hors de prix au départ mais on ne se pose plus la question du prix de l'énergie. La rentabilité se fait sur le long terme, et c'est  écologique... Top là!
C'est tellement bien que nos voisins Antoine et Aline vont faire la même chose. Nous avons reçu les autorisations pour creuser 2 puits dans la rue. (chantier effectué par GGS...à Creteil).


           Le centre du village de Martignargues est sous la poussière et le bruit pour trois jours... Désolé chers voisins.

lundi 19 novembre 2012

Chauffage et climatisation

Dans la région au pied des Cévennes, nous bénéficions de plus de 300 jours d'ensoleillement, ce qui signifie aussi des étés très ensoleillés et chauds mais deux à trois mois d'hiver qui peuvent être froids, surtout la nuit. Nous savons maintenir la fraîcheur en fermant les volets la majeure partie de la journée. Cela implique de se réveiller au milieu de la nuit pour les ouvrir et aérer la maison jusqu'au lever du soleil.
Comme il est difficilement envisageable d'importuner nos clients avec ces contraintes et que ceux-ci auront horreur de suer jour et nuit, la climatisation est indispensable. Oû mettre les pompes à chaleur pour que cela soit peu bruyant, et pas moche ? Rien à faire, nous devons trouver une autre solution.

mercredi 14 novembre 2012

Equip hotel 2012


Les travaux continuent sans nous... nous sommes remontés à Paris pour le salon professionnel Equip´Hotel à Porte de Versailles. Nous avons prévu d'y aller trois jours et ce ne sera pas de trop. Alors que, comme le verez plus tard, la maison c'est Beyrouth (on dit Alep maintenant?), il nous faut déjà réfléchir à la literie, le linge, les appareils ménagers, le site internet, le logiciel de réservation, la sécurité... Nous arrivons à l'ouverture et ne partons le soir que poussés par les vigiles. Bien organisés, nous dévalisons les stands et trimballons les catalogues à l'aide de notre caddie du marché... Heureusement que parfois, pour reprendre des forces, on nous offre des petits fours mitonnés par des Chefs renommés. Spéciales dédicaces à Nicole qui nous accompagne, et nos amis du Cap-Ferret qui se lancent aussi dans l'aventure des chambres d'hôtes...

lundi 12 novembre 2012

Le béton va disparaître...

Lorsqu'on arrivait chez nous, on ne voyait que ça... De belles maisons anciennes reliées par un passage voûté qui a été bétonné dans les années 70.
Trop impatient de vous montrer qu'on est fiers de soigner ce chancre, je commence par cette partie des travaux, le béton tombe depuis ce matin...

Avant, côté placette
Début des travaux
Mise à nue

Avant travaux, côté église
Côté église, travaux en cours
côté église, après décroutage

mardi 6 novembre 2012

La maison d'hôtes en travaux.



La magie du blog... En une ligne, on peut résumer six mois de recherche d'architecte, de plans, devis, entreprises, financement, création de société, dépôts de permis de construire, refus, re dépôt, re refus, rerere dépôt et rerere refus (ce sera bon au bout de la 5e fois lorsqu'on a compris qu'il fallait signer avec le stylo bleu et non le noir). Au lieu de commencer fin avril, les travaux ont débuté en septembre.

lundi 5 novembre 2012

La Maison du Passage

En fait, faire allusion à l'épicerie pour désigner notre maison d'hôtes n'aurait de sens que si nous exploitions l'idée à fond. Il est évident qu'il y a des tas d'idées en matière de déco mais cela nous amènera sur des lieux communs qui ne nous conviennent pas. Les plaques émaillées Banania, Kub, Ricard ou Cadum sont sympas mais vues et revues. L'architecture des lieux mérite un autre traitement et mise en valeur.
Nous avons choisi de nommer cette maison d'hôtes "La Maison du Passage" Parce qu'il y a un passage voûté connu de tout le village. Et il faut bien savoir que cette maison sera exploitée par des garçons...pas sages.    '-)))

dimanche 7 octobre 2012

L'épicerie

Cette maison est très ancienne. Nous en saurons plus dans quelques chapitres... patience ! 
L'une des dernières activités fut une épicerie : l'épicerie du village. Fermée depuis quelques dizaines d'années, les enfants du villages sortaient de l'école (chez nous désormais) pour acheter quelques bâtons de réglisse ou autres bonbons...
Il nous faut un nom pour la maison d'hôtes... "L'épicerie" ou 'l'ancienne épicerie' ne serait ce pas une belle enseigne ?

dimanche 30 septembre 2012

Notre projet... des chambres d'hôtes

Non, nous ne voulons pas créer une maison d'hôtes parce que nous avons acheté la maison de nos voisins. C'est effectivement l'occasion qui nous permet de sauter le pas mais l'envie était présente bien avant.
Notre propre maison n'est pas assez grande pour y loger des hôtes, et de toute façon nous ne nous voyions pas dormir à côté de nos "invités". Nous projetions de trouver un mas plus grand ou une habitation de charme avec annexes pour garder notre intimité. Cette solution nous faisait déjà regretter notre maison et ce village où nous nous sentions si bien.

samedi 29 septembre 2012

Proposition acceptée...

Donc, nous avons fait une offre d'achat qui a été suivie d'une contre proposition des vendeurs, on coupe la poire en deux et l'affaire est conclue...
Au rez de chaussée : un garage pas bien pratique d'accès et une entrée d'où exhale une odeur prenante de fuel (cuves non vidées)
À l'étage, un salon, ne cuisine une chambre avec salle de bains
2ème étage, deux chambres, un volume à destination indéterminée
Un escalier mène à une terrasse avec un superbe point de vue sur l'église, le village et la campagne.
Quand je fais cette description, vous vous imaginez quoi ? En fait, c'est tout sauf un lieu habitable... Le propriétaire précédent a commencé des travaux qu'il n'a pu finir du fait d'une maladie. Dans quelle aventure nous sommes nous fourré?





vendredi 28 septembre 2012

Et pourquoi ne pas acheter ?

Les mois et les années passent, la maison reste... vide. Puis, les héritiers viennent la débarrasser et apparaît un panneau annonçant la vente. À part la voûte bétonnée, les extérieurs font bonne mesure. Mais la visite de l'intérieur nous refroidit... Tout est à refaire, les travaux seront conséquents ! Du coup, le prix demandé nous fait renoncer.
Et les semaines et les mois passent, les visites des candidats acquéreurs se succèdent, le prix diminue par paliers et nous redoutons la venue de voisins qui n'auraient pas les moyens de refaire le passage voûté.
Pourquoi ne pas faire une proposition qui nous semble honnête même si bien éloignée de leurs espérances. Qui ne tente rien...

Dans ces vieux villages, tout est imbriqué. Nous souhaitons acquérir la voûte et son superbe béton, et à gauche la partie en L. (Les volets verts, c'est pas nous...)

jeudi 27 septembre 2012

La maison d'à côté...

Le jour où nous avons signé l'acquisition correspond au dernier jour de notre voisine sur cette terre. Sa maison est restée fermée plusieurs années.
Une façade donne sur la place de l'église, bien ravalée, avec de jolies pierres et des volets bleu vert. De l'autre côté, une fenêtre plonge sur la placette. Avant de pouvoir la visiter, l'atout premier de cette maison était la voûte. Adossé à notre maison se trouve un passage voûté qui faisait autrefois office de poterne ou porte de défense du village. Un chemin de ronde passait ainsi de maisons en maisons, protégeant la place. Quand je parle d'atout, il faut helas également parler d'une verrue, dans la mesure oû ce passage voûté a été bétonné pour en faire une pièce habitable et laissé en l'état sans le rhabiller de son manteau de pierre.

Oooooh la jolie voûte bétonnée !

Côté église, les volets bleus... fermés depuis longtemps.