Ce soir, grosse frayeur. Nous avons allumé le poêle à bois à la tombée de la nuit. Nous avions scié les palettes qui jonchaient le chantier. Un bon moyen pour s'en débarrasser, d'autant que ça brûle très bien et très chaud. Nous discutions devant le poêle quand un bruit de turbine montait en puissance jusqu'à masquer le son de la télé. "Bizarre ce train qui passe dans le jardin!" Hervé a vite compris que ça provenait du conduit de cheminée. Je suis sorti pour constater des flammèches qui s'échappaient sur le conduit du toit. Nous avons jeté une casserole sur les braises. Comme le vacarme ne s'estompait pas, nous avons prévenu les pompiers. A l'étage, les boisseaux étaient anormalement chauds. Sur une partie visible d'un coude, je distingue des braises... La partie critique est l'entresol et j'attends avec des récipients d'eau et un flot de sueur me coule dans le dos.
Le temps de venir d'Alès, il aura fallu un quart d'heure aux pompiers pour arriver, et tout s'est calmé entre-temps. Sauf que lorsqu'ils ont inspecté le conduit, celui-ci était toujours rempli de braises incandescentes... Nous avons appris que le conduit n'était pas tubé et nous n'avions pas fait ramoné depuis l'hiver dernier.
Alors, je remercie les pompiers, d'autant plus que l'un d'eux est un voisin que je ne connaissais pas.
Alors que nous rénovons la maison d'à côté pour les hôtes, nous étions bien proches de perdre notre propre habitation. Gloups.
Naissance et vie de nos chambres d'hôtes à Martignargues, joli village du Midi. Au sud des Cévennes, au nord de Nîmes, à l'est d'Uzès et à l'ouest d'Anduze mais exactement sous le soleil !
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Heureusement tout se termine bien pour vous. Effectivement cela fait très peur.
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